LFP – l’OM manœuvre pour une nouvelle majorité, l’avenir de Labrune en jeu

L’OM et ses alliés veulent un changement de gouvernance

Selon les informations de Romain Molina, l’OM, appuyé discrètement par plusieurs clubs influents de Ligue 1, souhaite recomposer le conseil d’administration de la LFP. L’objectif est clair : bâtir une nouvelle majorité capable de peser sur les décisions stratégiques, voire d’ouvrir la voie à un changement à la présidence. Ce front commun marque une rupture dans le rapport de force qui semblait jusque-là figé.

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Une présidence fragilisée par des crises successives

Arrivé à la tête de la LFP en 2020, Vincent Labrune a dû affronter des secousses majeures : l’échec retentissant de Mediapro, l’impact économique de la pandémie de Covid-19 et les difficultés à sécuriser de grands investisseurs étrangers pour le projet LFP Media. Aujourd'hui ses choix et sa méthode sont désormais contestés par une partie des clubs, qui dénoncent une gouvernance trop opaque.

Le dossier explosif des droits TV

La gestion des droits audiovisuels reste l’un des points de crispation majeurs. Les revenus générés demeurent loin des ambitions initiales, alors que la Ligue 1 peine à se rapprocher des standards des grands championnats européens. Pour les dirigeants les plus critiques, ce manque de résultats fragilise non seulement les clubs, mais aussi l’image et l’attractivité du championnat.

Vers une recomposition politique au sein de la LFP ?

Le coup de pression orchestré par l’OM pourrait enclencher une séquence politique tendue. Si une majorité alternative se constitue, l’équilibre actuel volerait en éclats et la présidence de Labrune deviendrait réellement menacée. Au-delà de la question des personnes, l’enjeu est immense : repenser le modèle économique, redonner de l’élan à la Ligue 1 et restaurer la confiance entre clubs et institution.