OM : Papin approuve le retour de Rabiot
OM : Papin approuve le retour de Rabiot
Dans l’émission Rothen s’enflamme diffusée sur RMC, Jérôme Rothen, accompagné de ses consultants Éric Di Meco, Christophe Dugarry, Jean-Pierre Papin ainsi que du correspondant marseillais Florent Germain, est revenu longuement sur l’affaire Adrien Rabiot qui secoue l’Olympique de Marseille en ce début de saison. Placé sur la liste des transferts après une altercation dans le vestiaire lors du déplacement à Rennes, le milieu de terrain semble toutefois bénéficier d’un soutien inattendu : celui de son entraîneur Roberto De Zerbi.
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Un club ferme mais un entraîneur conciliant
Dès la semaine dernière, la direction marseillaise, incarnée par Pablo Longoria et Mehdi Benatia, avait rappelé le principe intangible : « personne n’est au-dessus de l’institution ». La mise à l’écart de Rabiot apparaissait alors comme définitive. Pourtant, après la victoire de l’OM face au Paris FC (5-2), Roberto De Zerbi a surpris en déclarant : « Je ne suis pas quelqu’un qui claque la porte au nez. Adrien est quelqu’un de bien. Je lui ai donné un conseil, j’espère qu’il le suivra. Je ne mets jamais de croix sur les personnes ». Une main tendue qui laisse entrevoir une possible réconciliation.
Un vestiaire favorable à son retour
Selon Florent Germain, l’italien aurait évolué dans son discours après des échanges nourris avec les cadres du vestiaire durant les mises au vert. Ceux-ci auraient insisté sur l’importance de Rabiot dans le groupe et exprimé leur malaise face à la brutalité de la sanction. « Le vestiaire est plutôt favorable à une réintégration », rapporte le journaliste, soulignant que les joueurs n’ont pas compris l’ampleur donnée à cet épisode.
Le poids de l’entourage et la polémique Véronique Rabiot
Si la bagarre a mis le feu aux poudres, c’est surtout la prise de parole de Véronique Rabiot, mère et conseillère du joueur, qui a exacerbé la crise. Elle s’est attaquée frontalement à Pablo Longoria, Mehdi Benatia et même à Roberto De Zerbi, tout en critiquant un autre joueur du vestiaire, Mason Greenwood. Pour beaucoup d’observateurs, la véritable condition d’un retour d’Adrien Rabiot passe par une prise de distance claire avec ces déclarations.
Des divergences d’analyse parmi les consultants
Jérôme Rothen a insisté sur la lenteur des excuses du joueur et y voit la preuve qu’il se sent « au-dessus de l’institution ». À l’inverse, Éric Di Meco a relativisé la gravité des faits, comparant cette altercation à des « bastons de vestiaire » fréquentes à son époque : « Si la bagarre avait été si violente, jamais De Zerbi n’aurait rouvert la porte à Rabiot ». Pour lui, le vestiaire n’est pas choqué et accueillerait volontiers le milieu de terrain.
Christophe Dugarry a, lui aussi, exprimé des doutes sur la version des dirigeants : « Je ne crois absolument pas à ce qu’a raconté la direction marseillaise. Les choses ne sont pas claires ». Selon lui, la possibilité d’une réintégration reste crédible malgré la gravité apparente de l’affaire.
Jean-Pierre Papin, voix d’expérience
Nouvel intervenant dans l’émission, Jean-Pierre Papin a rappelé que des bagarres avaient toujours existé dans les vestiaires : « Très souvent, ça se règle entre joueurs, avec le coach, éventuellement le président ». L’ancien Ballon d’or estime que Rabiot, qu’il décrit comme un joueur discret et simple, peut tout à fait reporter le maillot marseillais. Mais il pointe la difficulté de Roberto De Zerbi privé d’un élément majeur de son effectif : « Le plus à plaindre, c’est l’entraîneur ».
Un feuilleton loin d’être terminé
Alors que la direction semble campée sur une position ferme, l’attitude conciliante de De Zerbi et le soutien affiché du vestiaire pourraient rebattre les cartes. Le sort d’Adrien Rabiot dépend désormais d’un geste attendu : la prise de parole personnelle du joueur, encore silencieux depuis le début de la crise. Comme l’a résumé Éric Di Meco : « C’est Rabiot qui a les clés dans cette histoire ».